Santini: "arrêtons ces cris d'orfraie" sur les effectifs des fonctionnaires
Arrêtons ces cris d'orfraie", a déclaré vendredi le secrétaire d'Etat chargé de la Fonction publique, André Santini, sur le site internet Rue 89, interrogé sur les 22.700 suppressions d'emplois de fonctionnaires pour 2008, en soulignant qu'il n'y avait "pas de plan social".
"Nous profitons d'une situation, les grands départs en retraite. On a engagé beaucoup de fonctionnaires il y a quelques années, donc aujourd'hui il y a jusqu'à 70.000 fonctionnaires qui partent chaque année", a-t-il rappelé.
"Alors on profite de cette opportunité. Il n'y a pas de plan social, on ne licencie personne. Personne n'a à s'inquiéter. Simplement, on a dit, on ne remplacera qu'un sur deux", a ajouté le secrétaire d'Etat, soulignant que "cela se fera sur le quinquennat".
Le Premier ministre François Fillon a en effet annoncé fin juillet 22.700 suppressions de postes pour 2008, soit le non remplacement d'un fonctionnaire sur trois partant à la retraite.
André Santini a rappelé que "dans l'Education nationale on a remplacé beaucoup plus" qu'un départ sur trois. "On a également mis à part la Justice", tout comme la Santé et la Fonction territoriale, a-t-il précisé avant de s'exclamer: "Donc arrêtons ces cris d'orfraie".
"Le fait d'avoir plus de fonctionnaires que les autres (pays, ndlr) n'est pas un signe de modernité", a insisté M. Santini. "Nous devons avoir moins de fonctionnaires sur le plan des effectifs, mais des fonctionnaires mieux formés, mieux affectés et (...) mieux payés", a-t-il ajouté.
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